Peut-on tout se permettre sous prétexte de faire de l’art ? Une performance d’art contemporain fait actuellement débat au Brésil. Une performance mettant en scène un homme nu dans un musée a eu lieu en présence d’une enfant de 4 ans. Pire, la fillette a même été invitée à venir toucher l’homme allongé par terre.
Y a-t-il des limites à l’art ?
Le Ministère public de Sao Paulo a ouvert une enquête, suite à la perfomance artistique qui a été jouée au MAM, le musée d’art moderne de la ville. Dans le cadre de l’inauguration de la 35e édition du Panorama de l’art brésilien, le chorégraphe brésilien Wagner Schwartz s’était mis en scène, dans une pièce dansée, appelée « La Bête ». Il est apparu nu dans le musée et a exécuté sa chorégraphie dans son plus simple appareil.
Le public est invité à toucher le danseur nu
Les choses ont pris une tournure plus scandaleuse, lorsque le public a commencé à le manipuler, comme le prévoyait la performance. Les spectateurs se sont approchés de lui pour le toucher. Mais parmi les visiteurs du musée se trouvaient une mère et sa fille, visiblement peu choquées par ce spectacle. La mère et sa fillette de 4 ans lui ont touché les pieds et les jambes. Le danseur était toujours tout nu à terre, le sexe à l’air. De nombreux internautes outrés ont fait des photos de la performance et ont parlé de « pédophilie » et de « pornographie ». Selon la presse, la fillette était accompagnée de sa mère, une artiste qui lui avait expliqué la démarche au préalable. Quant au musée, il s’est dit étonné de l’ampleur que prend cet événement. Pour les organisateurs, il s’agissait simplement d’un hommage à Lygia Clark, une artiste contemporaine brésilienne qui accordait beaucoup d’importance au corps.
Une fille de 4 ans joue avec l’artiste nu
« Que je me tiens debout nu ou que je suis allongé nu et vulnérable, je permets à mon public d’interagir avec mon corps. J’encourage les gens à tirer, malaxer, manipuler mon corps et le mettre dans différentes postures. Ils peuvent construire une image en se servant de mon corps », explique Wagner Schwartz. L’œuvre vivante avait été choisie par le musée et elle n’avait « aucune connotation érotique ».
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Source : 24heures.ch