Tonia Rossington n’en pouvait plus de vivre dans ce corps qu’elle ne reconnaissait plus. Il y a 14 ans, elle avait choisi de se faire grossir la poitrine en optant pour des prothèses mammaires de bonnet G. Suite à différentes complications et l’âge aidant, elle a décidé de les faire enlever. Malheureusement pour elle, l’explantation n’est pas remboursée par la sécurité sociale britannique. Elle a donc pris la décision d’enlever elle-même ses implants mammaires. Avec une bouteille d’alcool, un sac de glaçons et un cutter, elle a incisé ses seins et a ressorti les prothèses toute seule.
Elle regrette son augmentation mammaire
À 49 ans, Tonia Rossington n’en pouvait plus de se voir avec cette poitrine imposante. Elle regrette son opération mammaire qui lui avait permis d’avoir une poitrine généreuse. De plus, elle a toujours ressenti un inconfort et des complications s’étaient déclarées au niveau des terminaisons nerveuses. Elle a donc décidé d’aller voir son médecin pour entamer les procédures d’explantation. Mais elle s’est vite rendue compte que ça serait plus laborieux qu’elle le pensait.
Enlever ses prothèses coute cher
Il faut que votre cas corresponde à toute une liste de critères pour pouvoir prétendre à un remboursement de cette opération qui, dans son cas n’est pas considérée comme une opération de chirurgie réparatrice. Elle a même cru qu’elle commençait à devenir folle car elle tournait en rond. Et pour elle, impossible d’imaginer payer 3 500 euros pour subir cette opération de chirurgie.
Elle se coupe les seins pour enlever les prothèses
« Je me suis mise face au miroir. Je me suis posée quelques instants et j’ai d’abord fait une petite coupure pour voir si j’avais mal. J’ai soulevé mon sein, j’ai mis de la glace contre pendant 5 minutes, jusqu’à ce que je ne sente plus rien. » Ensuite, elle prend son cutter et incise précisément là où elle voyait l’ancienne cicatrice laissée par l’opération d’augmentation mammaire. Elle se dit qu’en coupant au même endroit, elle ne touchera aucun nerf ni artère. Elle découvre d’abord tous ces tissus et cette graisse qui la dégoutent. Puis, elle voit qu’il y a une poche qui s’est formée autour de la prothèse. Elle respire un bon coup et coupe dans la poche. Là, apparait la prothèse toute visqueuse. « Il y avait du silicone partout. Et quand je tirais dessus, ça se transformait en bouillie ».
Elle a fini aux urgences
Comme elle était à peu près anesthésiée localement et qu’elle souffrait d’insensibilité à cette endroit, elle n’a pas trouvé l’épreuve trop difficile à supporter. Elle a donc eu le courage de refaire la même opération du côté gauche. Afin de s’assurer que tout allait bien guérir, elle s’est rendue aux urgences où on l’a soignée pour ses plaies sous les aisselles. À présent, elle se remet de son opération bricolage. Elle veut surtout faire passer le message à toutes les femmes de bien réfléchir avant de décider d’augmenter la taille de ses seins. Elle avoue tout de même que ses seins ne sont pas très beaux maintenant car « il y a plein de peau flasque qui pend. Mais jamais plu je n’aurai d’implants. C’était la plus grosse erreur de ma vie ».
Crédits : Triangle News