C’est une déclaration rétrograde qui est sortie de la bouche du président de l’Ouganda cette semaine. Yoweri Museveni a demandé à son peuple d’arrêter la fellation. Selon lui, « la bouche c’est pour manger ». Il demande également aux étrangers en visite dans son pays, de ne plus pervertir ses concitoyens. Le président n’en est pas à sa première déclaration du genre concernant la fellation, puisqu’il avait déjà déclaré qu’il s’agissait d’une question de santé publique. Selon lui, la pratique du sexe orale favoriserait l’apparition de vers.
Il avait déjà rendu l’homosexualité illégale
L’Ouganda est un pays enclavé de l’Afrique centrale, très religieux, à grande majorité chrétienne. Le président Yoweri Museveni, connu pour ses positions très conservatrices, a pris la parole pour s’exprimer concernant « le danger » de pratiquer certains actes sexuels. En 2014, il avait déjà signé l’Acte anti-homosexuel, rendant l’homosexualité illégale dans le pays. Depuis, les homosexuels pris en flagrant délit peuvent aller en prison. Pire, il est illégal de ne pas dénoncer quelqu’un que l’on soupçonne d’être homosexuel.
La fellation serait encouragée par les étrangers
La même année, Yoweri Museveni avait déjà affirmé que pratiquer une fellation pouvait causer l’apparition de vers dans l’organisme. Cette semaine, lors d’une conférence de presse, il s’en est pris aux touristes qui selon lui, pervertissent les Ougandais. « Laissez-moi profiter de cette opportunité pour vous parler de pratiques soutenues et encouragées par les étrangers. L’une d’elle est ce qu’ils appellent le sexe oral. La bouche c’est pour manger, pas pour le sexe. On sait où se trouve le sexe », sous-entendu, pas dans la bouche. Au Kénya, un dirigeant avait lui aussi tenu des propos choquants concernant l’éducation sexuelle… des animaux. Selon lui, si des lions mâles s’accouplent, c’est parce qu’ils ont assisté à une scène de sexe homosexuelle devant leurs yeux.
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