Alexandra Palace, une femme de 30 ans, accuse Carl Blood, un policier de 37 ans, d’avoir abusé d’elle dans le train. Le procès a démarré cette semaine, alors que les faits se sont produits en 2016. Mais ce n’est pas tout, il est également jugé pour le viol d’une femme qu’il avait draguée sur un site de rencontres.
Le policier l’a repérée dans un train
Carl Blood a repéré sa victime dans un train, alors qu’elle semblait ne pas être en possession de tous ses moyens. Lui, revenait d’une formation policière. Elle, elle avait participé à un pique-nique et avait bu quelques verres de vins avec des amis dans un parc. Alors qu’elle s’est assoupie, elle se réveille d’un bond quand elle aperçoit le policier qui est assis à côté d’elle. Ils se mettent à discuter, puis il l’embrasse. Elle précise qu’à ce moment-là, elle ne l’a « pas repoussé ».
Des passagers lui viennent en aide
Elle se remet à somnoler, mais se réveille en sursaut quand elle le sent s’approcher d’elle et ouvrir sa braguette. Cette fois-là, elle lui dit clairement qu’elle ne veut pas de lui, et qu’il doit dégager. Des passagers témoins de la scène sont restés à côté d’elle pour la protéger durant le reste du trajet. Dès le lendemain, elle est allée porter plainte à la police. Selon l’avocat du policier, elle a seulement réagi comme ça parce qu’elle a vu que d’autres passagers les observaient et elle s’est sentie gênée, donc elle a feint de le repousser.
Une conquête piégée
Mais il semblerait que ce policier soit un récidiviste. Cinq mois auparavant, Carl Blood avait rencontré une femme sur un site de rencontres, puis ils avaient décidé de se rencontrer dans la vraie vie. Il a réussi à la convaincre de venir chez lui, à Luton, au nord de Londres, pour regarder un DVD dans sa chambre. « Pendant tout ce temps, je me demandais comment j’allais m’échapper d’ici », raconte la fille qui a accepté la rencontre. « Comment j’allais sortir sans qu’il me blesse ». Lui, il lui a raconté son métier de policier et d’une scène de crime où une femme s’était pendue et s’était ouverte les veines du poignet. Là, elle s’est vraiment sentie mal à l’aise.
Un premier rencard qui tourne au viol
Il était sur le lit et lui a demandé de le rejoindre car il voulait « un câlin ». Il a commencé à l’embrasser et il a défait son pantalon. « Je ne me sens pas à l’aise », lui a-t-elle alors dit. « Il a commencé à me déshabiller et je lui ai dit que je ne voulais pas faire ça dès le premier rendez-vous. Je suis comme ça. Je ne me sens pas à l’aise, on peut arrêter ? ». Lui, il a continué malgré tout. Elle se sentait honteuse et s’en voulait. Elle a pleuré durant tout le chemin du retour. Carl Blood réfute les accusations de viol et de pénétration forcée. Il a été suspendu de son poste de policier. Le procès est toujours en cours.
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