Avant d’entrer dans le Campus de Secret Story, Makao était un grand sportif. Il a pratiqué le rugby, la boxe, le judo et le basket. Il a également beaucoup voyagé, puisqu’il a vécu deux ans en Russie, pour pratiquer le judo, avant de venir s’installer en France. Nous avons déjà eu l’occasion de dévoiler ses photos de jeunesse au Congo, mais en parcourant ses comptes sur les réseaux sociaux, on s’est rendu compte qu’il avait aussi une passion pour les mots. De poèmes hasardeux, des déclarations d’amour enflammées, en passant par une lettre à sa mère décédée, les réseaux sociaux de Makao (qui sont publics !) ont pour thème principal l’amour.
Makao étalait beaucoup sa vie et ses sentiments sur les réseaux sociaux
Makao, de son vrai nom Alain-Gloirdy Bakwa Malary, né à Kinshasa le 15 février 1991, est très présent sur les blogs, notamment les sites russes. Il a un profil public sur l’équivalent du Facebook russe, VK et sur OK. Il a également possédé un Skyblog, pour ceux qui s’en souviennent. Et ces blogs nous apprennent tous la même chose : Makao écrit des poèmes. Et on peut dire que son style a évolué. Si en 2008, ils étaient plutôt hasardeux et bourrés de fautes, ces dernières années, ils sont devenus des petits mots doux. On apprend par la même occasion qu’il a un frère cadet, deux petites sœurs, une grande sœur, et que sa mère a eu deux jumelles, qui sont décédées avant sa naissance.
Sur ce même Skyblog, appelé « Portail de l’amour », il poste des poèmes d’amour, comme celui destiné à une « beauté incandescente », cette femme qu’il qualifie de « courageuse ». Entre les lignes difficilement déchiffrables, on comprend qu’il parle d’une femme très convoitée dont on abuse à cause de ses charmes et qui appauvrit les hommes.
Les messages de Makao sont parfois déroutants
Puis, les messages sont un peu plus étonnants, comme lorsqu’il poste des photos de jeunes femmes et qu’il y ajoute des messages obscènes. On ne sait pas qui sont ces jeunes filles qu’il appelle « belles fleurs de thé de Paris ». Ce qui est étonnant c’est qu’il qualifie aussi ses deux sœurs du même surnom dans un post plus loin. À côté de la photo de ces femmes, il écrit : « Mate cette belle fleur de thé, comment elle est belle. Elle mérite d’être léchée et qu’on renverse du chocolat sur elle et tu la lèches à mort ».
Makao continue à écrire des poèmes d’amour
Plus récemment, sur un site russe qu’il alimentait encore en juillet dernier, Makao de SS11 a continué à écrire des poèmes, tantôt en français, tantôt en russe, langue qu’il a apprise alors qu’il pratiquait le judo dans le pays. Il clame son amour sous forme de poèmes, entre deux photos de lui, lors d’un entrainement sportif. Son ton est de plus en plus soigné et délicat.
En russe, il écrit : « Comment vas-tu mon amour ? Tu me manques un peu plus chaque jour, sans toi je suis perdu et j’ai besoin de toi dans ma vie… J’ai besoin de toi comme les plantes ont besoin d’eau. (…) C’est difficile de ne pas te voir tout le temps. Chaque seconde qui passe, je te voudrais à mes côtés ».
Il écrit une lettre troublante à sa mère décédée
En octobre 2013, Makao de SS11 perd sa maman. Ce tragique événement le bouleverse. Il décide de lui écrire une lettre publique sur les réseaux sociaux : « Ah, pourquoi la mort est si méchante envers moi, elle vient de me prendre la seule personne qui a fait que je sois Gloirdy et que les gens m’aiment (…) Maman, je ne crois pas que c’est toi qui soit partie et pourtant hier on causait et on blaguait ensemble ».
Le plus étrange est la fin du message, il continue à s’adresser à sa mère disparue et lui donne son numéro de portable, pour qu’elle puisse l’appeler d’où elle est… « Dites-moi que je rêve. Ma maman est là, au salon. J’attends maman. Appelle-moi. (…) Appelle-moi, tu es vivante, je crois en toi, appelle-moi au 0033 06 4XXXXXXX. Ton Gloirdy chéri ».
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