Nino Mbatha, 33 ans, est arrivé au commissariat de police d’Estcourt, en Afrique du Sud, avec une jambe sectionnée dans la main. Ce cannibale, qui brandissait la jambe coupée, s’est mis à crier : « J’en ai marre de manger de la viande humaine ». Les restes du corps d’une femme ont été retrouvés près de sa propriété. Cette histoire ne s’arrête pas là, car elle va mener au démantèlement d’un réseau cannibale qui fournissait de la viande humaine à tout un quartier.
Le cannibale était l’un des sorciers qui nourrissaient les villageois en viande humaine
Le 12 novembre, directement après l’arrestation de Nino Mbatha, la police s’est rendue chez lui, sachant qu’elle allait retrouver le cadavre d’une femme. Nino Mbatha avait mutilé sa victime et avait abandonné le corps démembré derrière des grosses pierres, près de chez lui. La victime a été identifiée comme étant Zanele Hlatshwayo, une jeune maman de 25 ans. Mais l’histoire implique en tout 5 personnes, qui font partie d’un réseau de cannibales, dans la province du KwaZulu-Natal.
Depuis que l’histoire a éclaté, de nombreux villageois des alentours ont osé parler à la police et déclarer la disparition de proches. Également, 300 personnes des environs ont été auditionnées, alors qu’elles sont soupçonnées d’avoir toutes mangé de la viande humaine, tout en sachant de quoi il s’agissait. D’ailleurs, des oreilles humaines ont été retrouvées dans la cuisine d’un de ces villageois.
300 personnes ont mangé des restes humains
Après enquête, il s’avère que trois villages autour d’Estcourt, dont le village d’Esigodlweni, abritent un gang de cannibales qui tue des innocents ou déterre des cadavres avant de les mutiler, les démembrer et les manger. Les os sont revendus à des sorciers, l’ensemble des crimes ayant été commis dans le cadre de rituels sorciers. Les 300 personnes ayant admis avoir mangé des parties humaines ont toutes été rendre visite à trois sorciers et guérisseurs traditionnels qui les ont soignés avec des restes humains.