Scott Purdy, 23 ans, affirme l’impensable. Malgré tous les contre avis médicaux, il prétend être devenu homosexuel à cause de la prise de médicaments. Selon lui, les antidouleurs l’ont rendu gay. Il a même largué sa petite amie et s’est mis à sortir avec des hommes. Tout a commencé le jour où il s’est cassé le pied et a dû prendre des antidouleurs…
Il était un hétérosexuel sûr de sa sexualité
Un Anglais de 23 ans, Scott Purdy a attiré l’attention des médias, suite à ses déclarations loufoques. Il est invité sur les plateaux télé, où on le confronte à l’avis des médecins, alors qu’il raconte son histoire totalement saugrenue. Il commence par raconter qu’il était hétérosexuel et qu’il n’avait jamais même eu de pensées homosexuelles jusqu’alors. Il est sorti avec de nombreuses femmes et n’a jamais remis en cause sa sexualité.
Les médicaments l’auraient rendu gay
Mais un jour, un médecin lui prescrit de la prégabaline, un médicament qui traite des douleurs neurophatiques. Très vite, il a senti son attraction pour les femmes diminuer. Puis, il s’est rendu compte qu’il était attiré par les hommes. Finalement, il a dû se résigner à se considérer comme homosexuel. « J’ai remarqué que ma libido pour les femmes s’en allait, et que je recherchais l’attraction masculine. Je n’avais jamais été intéressé par les hommes auparavant. Quand il a annoncé à sa petite amie qu’il n’avait plus d’attirance pour elle, « elle a été relativement compréhensive ».
Il veut rester homosexuel
La prégabaline est un médicament vendu notamment sous la marque Lyrica. Il est souvent prescrit pour soigner les épileptiques et les problèmes d’anxiété. Parmi les effets secondes non désirables, il est effectivement indiqué une possible perte de libido et des changements d’humeur. Mais les médecins sont formels, aucun médicament ne peut faire changer la préférence sexuelle d’une personne. Pourtant, Scott insiste : « Je veux juste que les gens sachent. Si quelqu’un se fait prescrire ça, ils doivent savoir ce que médicament peut faire. Quand j’ai arrêté d’en prendre pendant deux semaines, mon désir pour les hommes a diminué ».
Son histoire est médicalement impossible
Malgré tout, Scott a décidé de continuer à en prendre, car il se dit « heureux avec sa sexualité. Je me suis beaucoup plus ouvert. C’est libérateur. Comme la prégabaline contrôle aussi l’anxiété et la paranoïa, cela me rend plus ouvert et je ne me soucie plus de ce que les autres pensent ». Pfizer a réagi à toute son histoire et confirme qu’il n’y a pas de rapport réel avec son changement de sexualité. Par contre, il se pourrait que les effets désinhibants du médicament l’aient aidé à s’accepter et à ne plus se soucier du regard des autres.